Exposition de 2010 "Lanrodec dans la grande guerre "
Exposition du 14 au 28 novembre 2010. Je mets sur ce blog, les photos et le canevas de l'expostion réalisé en 2010.
extrait du bulletin communal de septembre 2010: "Cette année, le 11 novembre sera bien évidement tourné vers le futur 100ème anniversaire de la déclaration de guerre du premier conflit mondial.
Ce conflit qui fit 125 000 morts bretons, dont entre autres 107 Lanrodéciens sont morts pour la France pendant cette période ce qui représente presque 8% des habitants de l’époque. (La commune comptait à l’époque environ 1400 personnes). La liste du monument au mort ne tiens pas compte des personnes décédées à la suite de leurs blessures (gaz, mutilations…) Cette guerre aura engendré une baisse de la démographie d’environ 200 personnes sur la commune en 1918.
Afin d’honorer nos anciens qui ont vécus ces moments difficiles et dans le but de perpétrer le devoir de mémoire envers ses enfants, la commune de Lanrodec organisera une exposition sur le thème « les Lanrodéciens dans la grande guerre ». Cette exposition sera organisée du 9 novembre au 20 novembre à la bibliothèque de la commune avec la collaboration d’Arnaud JAFFRELOT. La commune sollicite ses citoyens pour mettre en avant les objets ou les photos de vos parents, grands parents qui ont participé au conflit. Si vous souhaitez apporter votre collaboration, contactez le secrétariat de la mairie qui collectera les objets. Nous recherchons également des vitrines qui ferment à clés pour exposer les éléments."
(extrait du bulletin communal de Lanrodec de septembre 2010).
Rappel des noms figurants sur le monument aux morts.
LE METAYER J ; QUERO YM ; LE BELLEQUIC E ; GUYADER PM ; CAMUS YM ; LE COQUEN J ; LE BUAN FM ; LECLERC PM ; GUYOMARD PM ; LE ROUX I ; LE LAY S ; TOUANENE PJ ; LE CLEC FM ; LE BREVET F ; LE CHAMPION L ; GALLAY A ; LARMET JF ; LE GOFF PM ; HILION FM ; LE BRAS LM ; QOASDOE J ; TACHEN JB ; LE FLOUR J ; LE FLEM AJ, CORSON Y ; DUTERTRE F ; GOREGUES S ; LECOREQUES P ; LEVRIER FM ; LE PARISCOT Y ; LE SOUDER FM ; HILLION JM ; LARMET PM ; LEFLEM E ; LE BON JM ; LE FLOCHMOEN ; LEGOFF F ; KEROMEN PM ; LE CORNEC LJ ; LECLREC LA ; SOLO JM ; LE CORVAISIER Y ; MOISAN YM ; MORICE JM ; LE BLOAS JM ; TURBAN JL ; GUILLOSSOU E ; LE COLLOEC C ; QUERO JM ; MAHE J ; DRUILLENEC J ; AUFFRET JAbbe ; LE METAYER Y ; LE BRIQUER JM ; LE LAY J ; ROBIN P ; GUYOMARD PL ; PEUROU JL ; LE ROUX L ; GUILLOU J ; BANNIER JF ; TALLEC A ; LE GOFF YM ; BRIAND JM ; LE SOMMIER YM ; LACHATER H ; SOLO E ; MORDELET V ; RIVOALLAN YM ; MORDELET F ; HILLION E ; LE BANNER PM ; CITTE YM ; LE BRAS JF ; HILLION C ; LE DU JM ; ORCEBIN FM ; GALLAIS FM ; LE FLOCH J ; LE POAC A ; ALLAIN P ; BANNIER J ; LE CLECH F ; TACHEN A ; BRIAND F ; CHAPELAIN P ; GUILLOU F ; RICHARD CJ ; BOCHER PM ; LE GUILLOU JM ; GEROT T ; LE ROUX YM ; MOISAN O ; TUROUET E ; DANO F ; PRIGENT J ; HRVE J ; RIO JM ; LE BON F ; SAUVAGE J ; CHAUVEL C ; LE ROUX J ; CHAMBRIN C ; HILIEN YM ; LE COQUEN F ; RANNOU F.
(extrait du bulletin communal du mois d'octobre 2010).
ww.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/resus_rech.php?&aff_tous=1
LE DECLENCHEMENT DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE
L'étincelle qui entraina l'Europe dans la guerre, survint le 28 JUIN 1914, lorsque des Serbes bosniaques parvinrent à assassiner l’Archiduc François Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois. Les exigences de vengeance de l'Autriche-Hongrie (fortement encouragée par l'Allemagne) à l'encontre du royaume de SERBIE, menèrent à l'activation d'une série d'alliances qui obligèrent plusieurs puissances européennes à s'engager sur la voie de la guerre. Plusieurs de ces nations étaient à la tête d'empires s'étendant sur plusieurs continents, ce qui explique la portée mondiale du conflit.
Cette guerre fut surtout le fait de deux grandes alliances : la triple entente et de la triple Alliance.
La Triple-Entente était composée de la France, du Royaume Uni, de la Russie du Tsar, et des empires qu'elles contrôlaient. Plusieurs États se joignirent à cette coalition, dont le JAPON en août 1914, l’Italie en avril 1915 et les Etats-Unis en avril 1917.
La coalition des Empires centraux (triple alliance), était initialement constituée de l’Allemagne, de l’Autriche Hongrie, et des empires qu'elles contrôlaient. L’empire Ottoman les rejoignit en octobre 1914, suivi un an plus tard du Royaume de Bulgarie. À la fin des hostilités, seuls les Pays-Bas, la Suisse, l’Espagne, les Etats Scandinaves et Monaco étaient demeurés officiellement neutres parmi les nations européennes, mais certaines avaient participé financièrement ou matériellement aux efforts de guerre des protagonistes.
Cette exposition s'est articulée autour de 5 parties,
La première étant le contexte de l’entrée en guerre de part la mobilisation et l’invasion de la Belgique.
La seconde partie sur la guerre en elle même avec ses différentes batailles.
La troisième partie consacrée à la vie des poilus au front.
La quatrième partie consacrée à la vie à l’arrière avec ses difficultés pour les civils et l’univers des prisonniers de guerre. La captivité de M BECOUARN de Port héry.
La cinquième partie est le cœur du sujet car elle met en valeur les familles de lanrodec et de ses environs.
En fin elle se termine par les conséquences de ce conflit et le lourd tribu payer par la commune comme tant d’autres communes de France malheureusement.
L'entrée en guerre, la mobilisation et l'invasion de la Belgique par le plan "SCHIELFEN" https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Schlieffen
veste d'artillerie prêtée par M Corbel.
Vitrine présentant différents objets de marins et des éléments de la tenue d'infanterie coloniale dont le casque appelé "pain de sucre". Les Bretons représentaient plus de 90 % des effectifs de la marine Nationale de l'époque.
La quatrième partie consacrée à la vie de l'arrière et des prisonniers de guerre. Les objets comme le chateau l'avion et les mirroirs sculptés ont été réalisés en captivité par le du caporal BECOUARN Joseph Engagé au 85 Régiment Territorial Né à PORS HERY (Lanrodec) (1875-1955) Prisonnier en Allemagne puis en Russie Pendant 52 mois de captivité. Il à passé son temps libre (en dehors de corvées du stalag) à sculpté. Lors de la libération il refusa de prendre le train Sans ses sculptures, lesquelles il ramènera dans une charrette.c
"Le caporal Becouarn Joseph né le 26 juin 1879 à Lanrodec, appelé le 12 novembre 1896 (matricule 6839), au 48 régiment d'infanterie. "Rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale du 1 Aout 1914, arrivé au corps (au régiment) le14 Aout 1914, fait prisonnier à Maubeuge le 7 septembre 1914- Interné à DULMEN- Rapatrié le 14 décembre 1919..." "Campagne" Allemagne du 14 Aout 1914 au 6 septembre 1914 En captivité du 7 septembre 1914 au 8 décembre 1918 Intérieur du 9 décembre 1918 au 14 février 1919."
Prisonniers de guerre : (sources wikipédia)
Environ huit millions de soldats ont été faits prisonniers dans des camps pendant la Première Guerre mondiale. Chaque nation s'est engagée à suivre les accords des conférences de la Haye, exigeant un traitement juste des prisonniers de guerre. En général, le taux de survie des prisonniers de guerre a été beaucoup plus élevé que celui des soldats sur le front. En général, ce sont des unités entières qui se rendent. Les cas de prisonniers se rendant individuellement sont rares.
Pendant le conflit, l'Allemagne fait 2,4 millions de prisonniers, la Russie 2,4 millions, le Royaume-Uni environ 100 000, la France environ 450 000 et l'Autriche-Hongrie entre 1,2 et 1,86 million. Une fois que les prisonniers atteignent leurs camps, commence pour eux une vie de privations, de travail et de maladies dont beaucoup mourront. Les conditions de captivité en Russie sont les plus terribles : la famine y fait des ravages et de 15 à 20% des prisonniers meurent. En Allemagne où la situation alimentaire est elle aussi désastreuse, ce sont 5% qui en meurent.
L'allié du Reich, Le grand vizir Saïd Halim Pacha de l'Empire Ottoman traite très mal ses prisonniers. Près de 11 800 soldats britanniques, la plupart indiens, sont faits prisonniers lors du siège de Kurt en avril 1916. 4 250 d'entre eux meurent en captivité[. Alors que les prisonniers sont très faibles, les officiers ottomans les forcent à marcher 1 100 kilomètres vers l'Anatolie. Les survivants sont forcés de construire une voie ferrée dans les Monts Taurus.
La cinquième partie est consacrée aux habitants de Lanrodec de l'époque, ou les parents des résidants actuels de la commune, et pour certains qui vivaient aux alentours de la commune à l'époque. Des objets et lettres de poilus de la famille Legou ont été mis en exposition en vitrine. (parmis la vitrine des objets sculptés de prisonniers).
Parmis les habitants de lanrodec, nombre d'entre eux serviront dans la marine Nationale, dont Pierre GALLAIS de Kergoust.
Pierre GALLAIS servit sur le bâtiment "la touche Tréville", dès 1908.
Le soldat Cadiou yves Marie du 100 régiment d'infanterie territoriale d' Aurillac..Surprenant pour un natif de Lanrodec
Toujours dans la partie des acteurs de la communes, il est le cas des frères LEGUEN respectivement du 9ème Régiment d'Infanterie d'Agen (Edouard) et du 47 ème Régiment d'Infanterie de ST Malo (Yves Marie). (Tous deux natifs de ST BRIEUC) qui sont mort au champ d'honneur à quelques jours d'intervalle et dont la lettre annonçant le décès d'un des frère à leur mère ne fut jamais posté, puisque Edouard décèdera avant d'envoyer le courrier. Cette lettre fut retrouvé pliée dans le portefeuille troué par une balle. Cette ogive tordant à l'impact la pièce de monnaie (exposé dans l'encadrement de la lettre). Le tout fut retrouvé dans la malle contenant ses effets personnels renvoyé à la famille. Les tableaux ainsi que d'autres objets furent prêtés par leur nièce Madame Graal.
Lettre d’Edouard LE GUEN annonçant la mort de son frère Yves . "18 juin 1915. Bien chère mère Vous êtes sans doute impatiente de mes nouvelles, mais c’est l’âme pleine d’angoisse et le cœur en profonde tristesse que je me décide à écrire. Oui ; chère mère, cher frère et sœurs Yves m’a quitté à jamais d’ici bas, je le reverrai qu’au ciel, où nous nous reverrons tous. Le savez-vous ? le savez-vous pas ! Je suis résolu à vous dire le tout. Puisque vous seriez contrainte de l’apprendre. Dimanche midi 6 juin, nous avions repos mais le cantonnement était strictement consigné. Je ne sais quel pressentiment me poussait d’aller voir le cher Yves qui était au repos à ETRAIN à 3 Km d’ici. Je forçais la consigne et je puis m’échapper à travers champs. Heureux de revoir mon frère la bas et de passer un bon moment ensemble. Je vais à lui il était midi, je l’ai trouvé en conversation joyeuse avec GASMEUR de LANNION maréchal des logis au 13° Hussards. J’étais le bienvenu et quel bonheur de se revoir surtout que les journées avaient été rudes les temps derniers. Il m’invitait à manger à sa table ensemble que ses autres camarades sous officiers. Ah quel joyeux repas comme d’habitudes parlant du pays de vous tous, des amis, lisant les correspondances les uns les autres, promettant de bonnes parties à PLOUHA. Les horreurs de la guerre étaient aussi les soucis de notre heureuse conversation. Il me faisait même allusion d’une tranchée occupée la veille par lui et sa section qui fut presque toute décimée par des obus mines comme d’habitude il y avait encore beaucoup de pertes. Ah disait-il….." Cette lettre ne fut pas envoyée à sa mère faute de ne l’avoir terminé. Elle fut trouvée dans la malle parmi ses effets personnels après que celle-ci soit renvoyée à sa famille. Le Sergent LE GUEN Edouard est mort pour la France à son tour le 22 juillet 1918. Il avait 26 ans affecté au 9 Régiment d’Infanterie basé à Son frère Yves-marie LEGUEN dont est relaté sa disparition plus haut est décédé le 9 juin 1915 à ECURIE (PAS DE CALAIS) Il était au 47 Régiment d’Infanterie basé à ST MALO.
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Première Guerre mondiale Conflits et opérations Présence française dans le monde Parcours individuels Matériels et équipements Collections
Acte décès "Mort pour la France" du Lieuteant LE GUEN Edouard
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Première Guerre mondiale Conflits et opérations Présence française dans le monde Parcours individuels Matériels et équipements Collections
Acte de décès "Mort pour la France" du sergent Yves marie LE GUEN
LES CONSEQUENCES
Les destructions matérielles
Les productions agricole et industrielle se sont effondrées à cause des impératifs de l’économie de guerre et de la mobilisation d’un grand nombre d’actifs : la France perd 17,3% de ses mobilisés, le Royaume-Uni 5,1% et l'Allemagne 9,8[%]. La guerre entraîne une désorganisation des circuits commerciaux traditionnels. Il fallut reconstruire, relancer l’activité et revenir à une économie de paix tout en faisant face à une grave pénurie de main d'oeuvre. En France par exemple, 50% des paysans sont morts.[] S’ajoute donc le problème de la reconversion de l'économie de guerre en économie de paix.
Les Américains sont les premiers à en connaître les effets, dès 1920, avec une récession brutale du fait d’un retour à une politique déflationniste. La production américaine d’acier baisse ainsi de moitié, et celle d’automobiles de 40%[]. En Italie, le problème principal est la réintégration dans le marché du travail d’une population massivement mobilisée. On compte alors en effet
Les destructions matérielles sont importantes et affectent durement les habitations, les usines, les exploitations agricoles et autres infrastructures de communication comme les ponts, les routes ou les voies ferrées et cela principalement en France, où une vaste zone ravagée de
Séquelles écologique :
Les séquelles de guerre sont importantes : la reconstruction doit se faire sur des dizaines de milliers d’hectares physiquement dévastés où les villes, les villages, les usines, les puits de mines et les champs sont parfois littéralement effacés du paysage, sur des sols pollués par des milliers de cadavres humains et animaux, rendus dangereux par les sapes, les tranchées et les milliards d'obus et autres munitions non explosées ou non tirées (perdues ou dangereusement stockées). Des dizaines de milliers d’hectares sont gravement contaminés par les métaux lourds et parfois par les armes chimiques que l’on démantèle ou que l’on fait pétarder sans précautions suffisantes.
Sur les sites les plus bouleversés où les explosifs et les toxiques de combat sont encore trop nombreux pour que l’on puisse rendre les sols à l’agriculture ou à l’urbanisation, on plantera des forêts de guerre, dont la forêt de Verdun et la forêt d'Argonne, qui ont poussé sur d’anciens champs criblés de trous d’obus et de tranchées. Il semble que la pollution libérée par les dizaines de milliards de billes de plomb des shrapnel et les balles, ou le mercure soient lentement capables de s’accumuler dans les écosystèmes et certains aliments. C’est un problème qui n’a pas été traité par les historiens ni les spécialistes en santé publique. Aucune étude officielle ne semble s’être intéressée au devenir des métaux lourds et des toxiques de combat dans les sols et les écosystèmes de la zone rouge.
Les séquelles marines,
Bien que préoccupantes semblent avoir été oubliées durant 70 à 80 ans. Ainsi les pays baltes voient-ils la situation écologique de la mer Baltique s’effondrer des années 1990 à 2006, tout en redécouvrant des dizaines de milliers de tonnes de munitions immergées de 1914 à 1918 et après (incluant des armes chimiques dont certaines commençant à fuir). Les pêcheurs remontent parfois de l'ypérite dans leurs filets dans la Baltique. En Belgique, à Zeebrugge, on retrouve incidemment un dépôt immergé de 35 000 tonnes d’obus noyés là peu après 1918 puis oubliés. Parmi ces obus, 12 000 tonnes sont chargés d’ypérite toujours actives, à quelques centaines de mètres de la plage et de l’embouchure du port. C’est encore plus tardivement en 2005 que quelques articles de presse évoquent la publication discrète d’un rapport à la Commission OSPAR listant les dépôts immergés de millions de munitions dangereuses et polluantes, datant de la grande guerre et des périodes suivantes. C’est face au littoral français que le nombre de dépôts immergés est le plus important. Alors que ces munitions commencent à fuir et à perdre leurs contenus toxiques, la question de leur devenir se pose. Une centaine de zones mortes ont été répertoriées en mer par l'ONU, la plupart coïncident avec des zones d’immersion en mer de munitions, ce qui pose la question de l’évaluation des impacts environnementaux de ces déchets toxiques et/ou dangereux immergés. Les taux de mercure augmentent de manière préoccupante dans les écosystèmes et notamment dans le poisson. On peut craindre qu’une partie de ce mercure provienne des milliards d’amorces au fulminate de mercure des têtes d’obus et des douilles d’obus ou de balles ou d’autre munitions (
Séquelles psychiques
À ceci s’ajoutent de graves séquelles psychiques et sanitaires : GUEULES CASSEES, trauma psychologiques, les gueules cassées créeront la loterie Natioanle à l'instar de leurs homolgues Allemands pour financer les anciens mutilés de la face. Le contre-choc de la Grippe Espagnole qui a fait entre 20 et 50 millions de morts (importé par les G'IS).Il y a également des non-dits notamment quant aux répressions des mutineries de 1917 chez les Français, les Allemands et les Britanniques, comme la mutinerie d'Étaples. En quatre ans, 2 400 « poilus » auront été condamnés à mort et 600 exécutés, les autres voyant leur peine commuée en travaux forcés. Parmi ces soldats fusillés pour l'exemple, quelques uns dont Félix Baudy ont été rétablis dans leur honneur dans les années 1920 ou 1930. Sans oublier le sort réservé aux déserteurs, fusillés au début du conflit puis déportés au bagne quand ils refusent de se soumettre, comme Robert Porchet. Ce conflit mondial laisse des millions d’orphelins, de désœuvrés et surtout, un esprit de haine et de revanche qui prépare déjà
Séquelles familiales et démographiques:
Les veuves ne pouvant s'occuper seules des terres et de la ferme se remarièrent aux gens de l'arrière ou avec "les combattants de l'arrière". Cette période de l'après guerre est trouble et fit le bonheur de personnes n'ayant pas trop de scrupules et connaissant bien le patrimoine des veuves ......
Cette guerre aura engendré une baisse de la démographie d’environ 200 personnes sur la commune de Lanrodec en 1918.